samedi 28 septembre 2013

LE LANGAGE MUSICAL

 Langage musical



La hauteur


Le son grave, le son aigu. Les sons se comparent au minimum deux par deux. Un son grave est un son « bas » et un son aigu est un son « haut » ; par exemple, la contrebasse est plus grave que le violon.

La mélodie. Une mélodie est un ensemble de sons qui se suivent.

La place des sons dans l’espace (pour l’écriture). Par définition, un son grave s’écrit vers le bas du papier et un son aigu vers le haut.


— La note. Une note est la représentation graphique (hauteur, durée, intensité) d’un son.

— La portée. C’est un ensemble de cinq lignes parallèles horizontales sur lesquelles sont placées les notes. On numérote ces lignes à partir du bas. Les notes sont écrites alternativement sur les lignes et dans les interlignes.



— Le nom des notes. Il n’y a que sept noms de notes do, ré, mi, fa, sol, la, si. Si on continue à monter ou à descendre, on retrouve la même série de notes (à une hauteur différente). Cette série constitue les notes naturelles (les touches blanches du piano) et se nomme une gamme.



— La clé. C’est un signe qui se place au début de chaque portée et qui sert de point de repère (la clé de sol pour les sons aigus et la clé de fa pour les sons graves).


La clé de Sol deuxième ligne est utilisée pour noter les sons aigus.



La clé de Fa quatrième ligne est utilisée pour noter les sons graves.


Les deux do représentent le même son.



La durée


Le son court, le son long, le rythme. Les sons peuvent être plus ou moins longs, comparés deux à deux. Un ensemble de sons de durées différentes ou identiques forme un rythme.

— La pulsation, le temps, le tempo. La pulsation est un battement régulier qui sert de repère pour exécuter les différents rythmes. Un temps est la durée comprise entre deux pulsations. Le tempo est la vitesse de la pulsation. Un même rythme peut être joué à des tempos différents. L’appareil qui indique un tempo donné est le métronome (il donne le nombre de pulsations par minute).

— Les indications de tempo. Il s’agit de mots italiens placés au début de la partition, qui indiquent la vitesse de la pulsation. Il existe une correspondance entre ces mots et la vitesse métronomique (nombre de pulsations par minute).



— La mesure, les barres de mesure. La mesure est le système de regroupement des temps par 2, 3, ou plus. Chaque mesure est séparée de la suivante par une barre de mesure. Un morceau se termine toujours par une double barre.




L’intensité


L’intensité. C’est tout ce qui concerne le volume des sons, et ses variations.

— Les signes des intensités stables. Ils se placent sous la portée et sont constitués par des lettres initiales de mots italiens. Ils indiquent une intensité constante.


— Les signes des intensités évolutives. Ils indiquent une intensité qui varie progressivement.




Les formations


1°) la musique de chambre désigne des formations comprenant un petit nombre d’exécutants — le nombre limite semble avoisiner la dizaine — étant chacun soliste de leur partie. Mis à part les musiques spécifiquement écrites pour un instrument seul, on peut trouver les formations « traditionnelles » suivantes :

— le solo : 1 instrument seul.
— le duo : pour 2 instruments identiques ou bien différents (par exemple : violon et piano).
— le quatuor à cordes : 2 violons, alto et violoncelle


2°) la musique d’orchestre désigne des formations où les musiciens sont nombreux (au minimum 10 personnes).

Les formations les plus courantes sont :
l’harmonie : des vents, des percussions et parfois un clavier
— la fanfare : des vents et des percussions, le tout se déplaçant
— l’orchestre symphonique : toutes les familles d’instruments sont représentées.


3°) la musique vocale désigne des formations comprenant des chanteurs :
— la chorale est indépendante et a un petit nombre de musiciens.
— le chœur est un ensemble plus important, souvent associé à un orchestre pour exécuter de le musique sacrée (= musique religieuse).



Le timbre


C’est ce qui permet de différencier la sonorité des instruments. La même note jouée par un violon ou par une flûte aura un timbre différent.

Musique écoutée en classe: 
Le vaisseau fantôme de Richard Wagner

jeudi 19 septembre 2013

LA MOLDAU

La Moldau
 

Vltava

Œuvre symphonique (pour orchestre) du compositeur tchèque  Bedřich Smetana.
Elle a été composée entre 1874 et 1879.
Fidèle à ses convictions patriotiques, Bedřich Smetana évoque l'histoire ou les paysages de son pays, la Bohême (aujourd'hui, la république tchèque).

C'est le poème symphonique le plus célèbre tiré de "Ma Patrie", connu également sous son nom allemand La Moldau.
Vltava (prononcer "veltava") est le nom de la rivière qui traverse Prague et une grande partie de la Bohême avant de rejoindre l'Elbe dont elle est un affluent.

Après une évocation des deux sources qui forment la Vltava, le thème principal apparaît:
MaVlastSmetanaT1.jpg



 

dimanche 8 septembre 2013

Les instruments à vent


Les instruments A VENT



L'homme a toujours soufflé dans des coquillages, des cornes d'animaux ou des roseaux : ce furent les premiers instruments à vent.

Au cours des époques, ils se sont perfectionnés, mais le principe est resté le même : souffler fait vibrer la colonne d'air qui se trouve dans l'instrument ; ainsi naît le son.

Mais jouer d'un instrument à vent n'est pas si facile. Il faut savoir placer ses lèvres, maîtriser son souffle et fabriquer des sons différents. Le son est produit par la mise en vibration de l’air. La plupart des aérophones sont des instruments à vent, alimentés par le souffle de l’exécutant. Néanmoins l’orgue et l’accordéon sont alimentés par un mécanisme.

Parmi les instruments à vent de l'orchestre, on distingue les bois et les cuivres.



LES BOIS

La famille des bois comprend la clarinette, le basson, le hautbois, la flûte traversière, le saxophone.

Ils présentent une grande diversité : on les appelle ainsi car ils étaient autrefois tous en bois, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Certains ont besoin d'une anche pour produire le son. D'autres, comme la flûte, ont un trou situé en haut du tube, dans lequel on souffle directement.



On distingue les flûtes des instruments à anches. Bien qu’elles soient faites de matériaux divers (bois, métal, os, argile), les flûtes font partie du groupe des bois. On distingue les flûtes à bec des flûtes à embouchure, les flûtes droites des flûtes traversières.
Les instruments à anches se divisent en deux familles :
— les instruments à anche double (famille du hautbois) : hautbois et hautbois d’amour, cor anglais, heckelphone, sarrusophone, basson, contrebasson...
— les instruments à anche simple (famille de la clarinette) : clarinette, cor de basset. Les saxophones et la plupart des cornemuses possèdent également des becs (dans le premier cas) et des tuyaux (dans le second) de type clarinette.



LES CUIVRES

La famille des cuivres comprend le cor, le trombone, la trompette, le tuba. Ils sont tous les quatre en métal.

D’autres éléments les distinguent des bois : leur embouchure sur laquelle se plaquent et vibrent les lèvres du musicien et leur sonorité ; les cuivres ont un timbre caractéristique, puissant et éclatant.

Mais s'ils peuvent se déchaîner et couvrir tous les autres instruments, ils savent aussi se faire caressants et jouer pianissimo.



La colonne d’air de l’instrument est mise en vibration par la tension des lèvres. Le timbre est déterminé par l’embouchure, par la taille de l’instrument et la forme du pavillon.
Le registre naturel de l’instrument dépend de la longueur de la colonne d’air. La modification des hauteurs de son est produite soit par l’allongement ou le raccourcissement du tuyau (trombone à coulisse), soit par l’action des pistons.
Les principales familles d’instrument sont les cors, les trompettes et les trombones.


CAS PARTICULIERS


Les orgues

Ils se composent d’une tuyauterie, d’une soufflerie et d’une transmission. Il existe des tuyaux bouchés, des tuyaux à bouche – qui produisent un son comparable à celui de la flûte –, des tuyaux à anches.
Les orgues sont classés par groupes de timbre (grand orgue, récit, positif, pectoral, tourelle). Parmi les instruments apparentés, on trouve le portatif, le positif (petit orgue sans pédalier), la régale et l’harmonium.

Les accordéons

Le son est produit par des anches métalliques qui vibrent librement (anches libres).
L’accordéon comporte un soufflet. D’un coté le clavier (« côté du chant ») permet de déterminer les registres, les notes, les trémolos. Le « coté des basses » possède jusqu’à 120 boutons alignés par rangées correspondant à des combinaisons (basses, accords majeurs et mineurs, accord de septième, accord de septième diminuée).
L’harmonica et la mélodica appartiennent également à la famille des accordéons.



Techniques de jeu des instruments à vents :



Flatterzunge : effet de battement de langue sur un son déterminé.

Glissando : glissement rapide sur une série de notes.

Legato : façon de jouer en liant les notes.

Multiphonie : fait de jouer plusieurs notes à la fois.

Staccato : façon de jouer en détachant les notes.

Trille : répétition rapide et alternée de deux notes voisines.


dimanche 1 septembre 2013

PIERRE ET LE LOUP

Les instruments





 







Les instruments de l'orchestre



C'EST PAS SORCIER:
L'ORCHESTRE

Fred et Jamy vont aller voir l'orchestre symphonique national de Radio France.
Ils nous retracent l'histoire de la musique et nous montrent le placement des différents instruments de l'orchestre selon leur force de jeu.
Nous les suivons dans un atelier de lutherie pour y découvrir l'histoire du violon, son anatomie et le travail du luthier.
Jamy nous expliquera comment s'accorde un orchestre, comment sont placés les différents instruments d'un orchestre, ce qui distingue un bruit d'une note.

Extrait d'une musique célèbre pour orchestre:
La symphonie du Nouveau Monde de A. Dvorak